5 thèmes pour raconter une histoire persuasive

Dans cet article, découvrez 5 intrigues pour vous aider à raconter une histoire de marque persuasive qui donne envie d’acheter vos produits et d’utiliser vos services.

Tout d’abord, nous allons voir ce qu’est une intrigue ou un thème et quelle est son importance dans votre Storytelling. Ensuite, je vous expliquerai pourquoi il ne faut pas la confondre avec le genre.

Et enfin, vous apprendrez les 5 intrigues majeures que l’on retrouve dans toutes les histoires, avec des exemples pour vous bien comprendre ces principes.

Lisez bien jusqu’à la fin car je vous livrerai une dernière intrigue dont on parle beaucoup moins.

©Dollar Gill

Qu’est-ce qu’une intrigue ou un thème?

Le mot « intrigue » est issu de l’italien « intrigo » qui signifie en français complication ou embêtement.

L’intrigue, c’est l’ensemble des évènements, des actions qui prennent place dans une histoire et qui la rendent palpitante. À tel point que votre audience a envie d’en connaitre la fin.

Sans intrigue, il n’y aurait pas de suspens ni de héros. Tout le monde aurait un objectif et le poursuivrait sans encombre. La vie suivrait son cours morne et sans panache. Et pour finir, l’histoire racontée en serait réduite à une narration chronologique, un énoncé d’évènements qui se succèdent.

©Lucas Mendes

Pourquoi il ne faut pas confondre intrigue et genre d’histoire?

Quand vous allez à la librairie ou à la bibliothèque, vous vous dirigez certainement vers un genre d’histoire:

Chacun de ces genres d’histoires est composé au moins d’une intrigue, d’un thème principal.

Peu importe le genre, l’histoire suit une structure précise, définie par l’intrigue choisie, où prend place une succession d’évènements et d’actions.

Le genre indique le style d’univers dans lequel vous allez être projetés quand l’intrigue est la sauce à laquelle vous allez y être mangé.

Voilà pourquoi il ne faut pas les confondre.

©Jose Llamas

Les 5 grandes intrigues du Storytelling

Même s’il existe d’autres intrigues, celles-ci peuvent constamment se ranger dans l’un des grands thèmes majeurs que nous allons voir ci-dessous. C’est pourquoi je ne les aborderai pas dans cet article.

1| Terrasser le dragon

Alors que James savoure sa mort, un ancien 007 publie la liste de tous les agents infiltrés du MI6. Son objectif, faire payer M de l’avoir abandonné. Mister Bond devra une fois de plus faire preuve d’intelligence et de force pour neutraliser le grand méchant.

Comme son nom l’indique parfaitement bien, il s’agit d’aller neutraliser une force malfaisante qui menace, physiquement ou psychologiquement, le monde dans lequel l’histoire se déroule. L’intérêt de cette intrigue réside dans la démonstration de force, le dépassement de soi dont le héros va devoir faire preuve pour venir à bout du BOSS.

Les histoires qui reprennent cette intrigue sont, par exemple:

2| La renaissance/rédemption

Surnommé le nettoyeur parce qu’il exécute des gens avec efficacité, on pourrait penser que Léon est un très méchant tueur à gages. Suite à une intervention, il rencontre Mathilda pour qui il va se lier d’affection. Sans doute une façon pour lui de racheter ses péchés?

Influencé par un pouvoir maléfique le héros de l’histoire prend de mauvaises décisions qu’il va regretter. C’est au prix d’une lutte interne et d’une sérieuse remise en question que celui-ci réussit à vaincre les forces du mal. Le voilà de nouveau sur le droit chemin. Mais attention, l’ennemi est peut-être toujours dans le coin et va tenter de piéger à nouveau notre héros. Et, pourquoi pas quelqu’un?

C’est comme ça que les écrivains et les scénaristes arrivent à nous laisser sur notre faim. Ils nous laissent retourner à notre train train quotidien avec cette question éternellement en suspend.

« À moins qu’il ne s’agisse d’une manoeuvre réfléchie pour nous proposer une suite? »

Dans cette intrigue, on retrouvera:

3| La quête

Il a failli mourir, il est indiscipliné, têtu et pourtant… Togo est un Husky extrêment rapide. En pleine crise de diphtérie, c’est sur lui et son maitre Seppala qu’un village compte pour sauver leurs enfants. La mission, récupérer le sérum dans un autre village. Pour ce faire, ils vont devoir braver les éléments déchainés.

Il s’agit de la recherche, par le héro, d’un objet ou d’un idéal. Le personnage principal va vivre différentes difficultés: fausses arrivées, pertes de proches. Au final, celui-ci atteint son objectif et finit par rentrer chez lui. Lorsque l’on développe son intrigue autour de celle de la quête, la logique veut que le héros et ceux qui l’accompagnent soient constamment en mouvement.

On retrouve dans cette thématique les histoires suivantes:

4| Le voyage

En route vers sa nouvelle demeure, Chihiro et ses parents découvrent, dans cette intrigue, le monde des ombres. Mais, ils ne le savent pas encore. Alors que ceux-ci se transforment en porc à force d’avoir trop mangé, Chihiro met tout en oeuvre pour les sauver et retrouver le monde humain. Un voyage initiatique duquel elle reviendra complètement changée.

Le héros répond à l’appel de l’aventure et découvre des paysages jusque-là inconnus qui l’enchantent. Cependant, rien n’est facile et celui-ci est confronté à quelques difficultés qu’il devra surmonter pour pouvoir rentrer chez lui. Ce voyage transformera profondément le héro à tout jamais.

Cette intrigue ressemble fort à celle de la quête à la différence que l’impact du voyage sur le héros sera beaucoup plus important.

Les histoires qui reprennent cette intrigue sont, par exemple:

5| La voie de la réussite

Un vendeur de machines à Milkshake de 52 ans, qui enchaine les galères, découvre un fastfood pas comme les autres. Les commandes sont réalisées en 30 secondes, là où la plupart des concurrents proposent un service à la limite de l’acceptable. Ray Kroc va devenir riche et ce grâce à sa persévérance et sa gestion stratégique de l’enseigne McDonald’s.

La voie de la réussite, c’est l’histoire d’un héro qui malgré les embûches va réussir à atteindre l’objectif qu’il s’est fixé et vivre dans l’opulence.

On retrouve les histoires suivantes:

6| BONUS

Dans son livre « Le pouvoir du Storytelling: Maîtriser le réçit d’une marque », Camille Gillet nous livre une 6 ème intrigue qu’elle nomme « La descente aux enfers ».

« En quoi ça consiste? »

Klara est une petite fille qui aime beaucoup Lucas. Un père de famille de 40 ans, bien sous tout rapport. Son affection pour lui est tel qu’elle l’embrasse sur la bouche à la façon des adultes. Frustrée par le rejet de celui-ci, elle finira par faire de graves et fausses déclarations à son sujet. C’est contre un village en colère et prêt à tout pour se venger que Lucas devra faire face.

Le héros voit sa situation tout à fait classique se dégrader, au fur et à mesure, suite à un évènement ou à quelqu’un. Celui-ci se retrouve seul n’obtenant ni le soutien, ni l’adhésion de son entourage. La fin qui lui est réservée n’est pas souvent de très bonne augure. Bien que ça arrive parfois.

On retrouve dans ce style d’intrigues des histoires comme:

L’importance des intrigues

Comme expliqué dans un article précédent « Quelle est la structure pour rédiger une bonne histoire? », votre intrigue s’insère dans le schéma en 3 actes et 5 étapes que nous y avons vu. Elle va influencer et préciser les complications, les embêtements auxquels sera confronté le héros.

Les intrigues permettent de connecter tous les évènements et toutes les actions ensemble de façon cohérente. Elle offre à votre audience une histoire qui la tient en haleine et à laquelle elle va pouvoir s’identifier. Un récit qui séduit et qui fait vendre votre marque.

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De mon côté, je vous retrouve très bientôt dans un nouvel article sur le branding.

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Lady Ace

6 points importants pour créer son persona

Dans un article précédent, « Pourquoi avoir un persona est important en branding? », nous avons vu ce qu’était un persona et sa grande influence dans votre façon de communiquer.

Aujourd’hui, même si nous avons déjà vaguement abordé le sujet, vous vous demandez certainement comment créer un persona? Quelles sont les informations qui doivent figurer ABSOLUMENT dans son profil? Comment le structurer? Et d’ailleurs, par où commencer?

Dans cet article, vous l’aurez compris, je vous propose de creuser plus profondément et de voir les 6 points importants pour créer votre persona avec précision et efficacité.

©Neauthy Skincare

Qu’est-ce que vos produits/services résolvent comme problèmes?

Avant de vous lancer dans la recherche et la création de votre persona, il est bon de savoir ce que vos produits/services résolvent comme problème(s), comme challenge(s).

Comme votre persona est basé sur votre audience idéale, difficile de le créer avec précision si vous n’identifiez pas les personnes à qui votre solution va profiter. C’est encore plus difficile de déterminer qui est votre audience idéale si vous ne savez pas quel(s) problème(s) vous résolvez. Et donc, de trouver les personnes susceptibles de faire partie de votre audience cible ainsi que les informations les concernants.

En effet, ce n’est pas parce que vous proposez un produit/service que vous souhaitez attirer toute l’audience du secteur qui s’y rapporte.

Par exemple, imaginez que vous vendez de la crème pour le visage antirides. Certes vous résolvez un problème lié aux soins de la peau, cependant, vous n’allez pas vous intéresser aux profils des jeunes filles de 15 ans qui ont de l’acné.

Inutile donc de récolter des informations relatives à cette audience. Celles-ci ne feraient que rendre votre futur persona des plus imprécis et des plus inefficace.

©Icons8 Team

Qui est votre audience idéale?

Maintenant que vous avez une idée de qui est votre audience idéale, il est temps d’enquêter sur elle.

Dans un article précédent, je vous partageais « 5 étapes pour déterminer votre audience idéale ».

Avant de passer à l’étape de création de votre persona, je vous invite donc à:

Pour vous aider au mieux dans votre démarche, j’ai créé un Pack Fiche Persona que vous pouvez retrouver ici.

Celui-ci vous aidera à atteindre votre objectif grâce à un fichier (workbook) déjà structuré. Pour vous renseigner, facilement, les informations récoltées concernant votre audience idéale. Une vidéo explicative et une fiche exemple pour bien comprendre la marche à suivre. Et enfin, une fiche vierge réutilisable pour vous visualiser en un clin d’oeil votre persona final.

©Luis Machado

Déterminer un persona pour cette audience

Il est maintenant temps de créer votre persona précis pour votre audience.

Reprenez votre document (Excel ou autres) sur lequel vous avez rassemblé toutes les données concernant votre audience.

Sur une nouvelle feuille de type A4, notez, selon les 6 points importants, les critères similaires qui reviennent dans le profil de votre audience.

Pensez à donner un nom et un prénom cohérent à votre persona. Soit au début, si vous êtes inspirés. Sinon à la fin, une fois que son pédigrée se dessinera sous vos yeux.

1| Ses critères démographiques

Il s’agit, ici, de comprendre ce qui les définit physiquement ainsi que leur type de vie.

2| Ses critères psychographiques

On entre dans un aspect plus psychologique de la définition de son audience. Il s’agit de comprendre ce qui l’anime, la passionne et résonne avec elle.

©Neauthy Skincare

3| Ses désirs

Identifiez pour chaque profil analysé plusieurs objectifs que celui-ci souhaiterait réaliser. Sur votre fiche Persona, je vous conseille d’en reprendre 3 communs et auxquels votre marque va pouvoir apporter des solutions.

Par exemple, avoir assez de moments qualitatifs en famille.

4| Ses peurs

Comme pour ses désirs, identifier plusieurs peurs ou obstacles rencontrés sur le parcours de vos prospects. Sur votre fiche Persona, indiquez quels sont les 3 obstacles majeurs et communs à ceux-ci.

À contrario des désirs, identifiez également dans quel état émotionnel se trouve votre audience à ce moment précis.

Par exemple, ne pas bien gérer leur temps et en manquer en famille. De fait, leur émotion pourrait être la tristesse.

5| Votre solution

Quelle est votre solution pour répondre au(x) désir(s) de votre audience et qui leur permettra de surmonter les obstacles, de terrasser leurs dragons?

Identifier, aussi, l’émotion que celle-ci va ressentir une fois ces épreuves passées.

Par exemple, une formation sur la gestion du temps pour les entrepreneur et leur famille. Leur émotion pourrait être du coup, la joie d’être ensemble.

6| Son histoire

Afin de bien représenter votre audience et de créer un persona le plus précis et réaliste possible, racontez son histoire dans une courte biographie.

« Quel est le parcours commun de celle-ci? »

©Jon Tyson

En bonus

Arrivez ici, vous vous dites, probablement, mais il s’agit des mêmes points abordés que pour identifier mon audience idéale.

« Est-ce normal? »

Tout à fait puisque le persona ne fait que rassembler les caractéristiques communes de celle-ci.

Vous pouvez, si vous avez encore de la place, affiner la compréhension de votre audience en indiquant son type de personnalité ainsi que ses marques préférées.

Pour vous aidez à créer votre persona, retrouvez mon Pack Fiche Persona ici.

Celui-ci reprend:

Visualiser votre audience idéale en un clin d’oeil grâce au persona vous permet de/d’:

Dorénavant, répondez à la demande de votre marché FACILEMENT et RAPIDEMENT, tout en apportant une expérience client sur-mesure.

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Lady Ace

Protéger sa marque sans la déposer

Dans un précédent article, « Est-ce important de déposer sa marque? », je vous expliquais l’importance de cette démarche. Même si les prix ne sont pas encore excessifs, il est vrai que quand on commence on a peu de moyens que l’on souhaite, sans doute, investir dans d’autres choses. Qui plus est, ajouter des classes peut vite faire exploser la facture.

« Est-ce possible de protéger sa marque sans la déposer de prime abord? »

C’est ce que je vous propose de découvrir tout de suite. Nous verrons, également, au travers d’exemples, que ces solutions ont leurs limites. Sinon, à quoi bon déposer sa marque?

« D’ailleurs, finalement, je la dépose ou pas cette marque? »

©Sam Dan Truong

1| Vérifier que le nom de marque est disponible

Protéger sa marque, c’est déjà vérifier que son nom est disponible. En effet, à partir du moment où vous prenez un nom qui existe déjà ou similaire, vous mettez vous-même l’avenir de votre marque en péril.

Qui plus est, si ce sont des concurrents directement dans votre secteur.

D’une part, vous allez devoir vous battre contre le courant parce que l’entreprise qui emploie ce nom a déjà une notoriété. Et d’une autre part, parce que si elle a déposé sa marque, elle a le droit de vous sommer d’arrêter son utilisation. Et là, comme expliqué dans l’article « Est-ce important de déposer sa marque? », vous perdez tout l’investissement engagé dans le développement de votre communication, la production de vos produits, etc.

©Brooke Cagle

2| Réserver ses noms de domaine

Réservez un domaine (adresse de votre site web) au nom de votre marque limite la marge de manoeuvre de toute personne qui souhaiterait utiliser un terme identique. En effet, à quoi bon sélectionner un diminutif qui n’est pas disponible pour communiquer au format digital à cette époque? D’ailleurs, et ce afin de limiter un peu plus les risques, pensez à réserver le nombre d’extensions nécessaire.

Par exemple, si votre marque s’appelle « Chocolat et Gourmandise » et que vous vous situez en Belgique, utilisez l’extension « .be ». Si votre projet est d’étendre, dans le futur, votre activité à la France ou au monde, réservez aussi le « .fr » et le « .com ».

Attention que, comme expliqué dans l’introduction de cet article, cela ne vous protège pas au même titre qu’un dépôt de marque.

« Un concurrent de votre secteur utilise le même nom de marque que vous sauf qu’il ne l’écrit pas de la même façon. Vous faites quoi maintenant? »

Pour l’anecdote, il existe dans le secteur de l’architecture plusieurs agences qui se nomment « air architecture ».

Voici pour un nom de marque plusieurs possibilités d’écritures de noms de domaines:

« Imaginez la confusion pour votre prospect ou client. »

Vous ne pouvez pas penser à toutes les façons possibles et imaginables d’écrire votre nom de marque et ensuite acheter tous les domaines et leurs différentes extensions.

Pour ça, déposez directement votre marque. Ça vous coûtera moins cher et ça sera moins contraignant.

D’ailleurs, si vous l’aviez fait, la question ne se poserait même pas. En effet, la personne n’aurait pas le droit d’exploiter un nom qui ressemble de trop près au vôtre. Et donc, quand bien même celle-ci achèterait un nom de domaine avec une extension disponible à l’achat ou votre nom écrit différemment, elle ne pourrait pas l’exploiter.

©Lance Reis

3| Créer ses comptes sur les réseaux sociaux

Tout comme pour les noms de domaines, créer un compte sur chaque réseau social vous permet de réserver votre place.

Cependant, comme pour les noms de domaines, vous n’êtes pas à l’abri que quelqu’un emploie un nom similaire. Ce pour quoi vous n’aurez aucune marge de manoeuvre puisque votre marque n’est pas déposée.

Pire encore, si votre concurrent dépose le nom avant vous, vous pourriez carrément voir vos comptes supprimés.

« Eh oui. Dure dure hein. »

©Tobias Tullius

Protéger sa marque est-ce suffisant?

Vous me direz, des situations comme ça n’arrive pas tous les jours. Peut-être pas. Cependant, si tel est le cas, ne pas avoir fait le nécessaire le plus rapidement possible vous coutera bien plus cher.

« Donc non, protéger votre marque ne suffit pas. »

En bref

Si vous n’êtes pas sûr de votre nom de marque, de votre logo et que vous devez affiner votre identité, alors je vous recommande de la protéger via les 3 astuces dont je vous ai parlé précédemment. Ceci vous évitera de payer chaque fois que vous voulez redéposer votre marque.

Par contre, si votre nom est définitif, que vous êtes certain de votre stratégie et de votre identité, je ne peux que vous inviter à foncer. Ne fût-ce que pour la 1ère classe et la 1ère place. Vous êtes déjà l’abri de toute confusion sur votre marché.

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Pourquoi avoir un persona est important en branding?

Et d’ailleurs, qu’est-ce que c’est un persona? C’est un élément qu’il est essentiel de définir avant de répondre à la question précédente. Découvrez également pourquoi il ne faut pas le confondre avec l’audience idéale/cible.

Dans cet article, je vous expliquerais également pourquoi il vaut mieux éviter d’avoir trop de personas pour sa marque et les risques que ça peut engendrer. Même si ce n’est pas interdit.

Et enfin, nous verrons comment définir celui-ci. Je vous partagerais également un outil que j’ai créé pour pouvoir rassembler toutes les informations collectées et utiles à sa création.

©Lady Ace Branding

Le persona qu’est-ce que c’est?

Du latin « personare » qui signifie « parler à travers », le persona est une représentation humaine fictive stéréotypée.

« Euh… pourquoi fictive? »

Bon d’accord, semi-fictive.

Le persona est donc un outil qui permet de rassembler des informations communes à une audience spécifique et de la représenter sous les traits d’un personnage fictif.

En bref, c’est l’archétype du consommateur.

©Lady Ace Branding

Quelle différence avec l’audience idéale?

« Si le persona représente un groupe de personnes, alors il s’agit de la même chose que de parler d’audience… Non? »

Eh bien non, et je vous explique tout de suite pourquoi.

©Lady Ace Branding

D’un côté, on a un groupe de personnes avec plein de caractéristiques relativement similaires, néanmoins variables.

De l’autre, on a la représentation globale d’une audience sous l’apparence d’une personne dont les traits ont été mis en commun.

©Lady Ace Branding

Pourquoi avoir un persona est-ce important?

« Ouais… ok… et pourquoi on doit s’ennuyer à faire ça en fait? »

Le persona que vous allez créer rassemble une multitude d’informations cruciales pour pouvoir communiquer de façon plus adéquate avec votre audience cible.

Il vous permet de visualiser votre public en un clin d’oeil:

Vous comprenez mieux l’état d’esprit qui pousse votre audience à l’acte d’achat et mettez en lumière les marques pour lesquels une loyauté existe déjà.

Visualiser votre audience idéale grâce au persona permet donc d’avoir:

À savoir que le persona a, également, une influence sur la personnalité de votre marque. En effet, vos prospects seront plus vite rassurés et séduits par une entreprise qui leur ressemble.

« Vous connaissez bien vos amis et vous savez comment leur parler et leur faire plaisir? C’est exactement la même chose ici. »

De cette façon, vous pourrez répondre à la demande du marché tout en apportant une expérience client sur-mesure.

En somme, ils seront plus vite prêts à passer à l’acte d’achat.

©Lady Ace Branding

Est-ce que l’on peut avoir plusieurs personas?

Il est très possible que pour la même entreprise, vous ayez plusieurs profils d’acheteurs et ce, pour un même marché. Néanmoins, il est nécessaire d’identifier celui qui a le plus d’influence.

« Pourquoi et comment ça le plus d’influence? »

Tout d’abord, car il n’est pas recommandé de créer une marque aux multiples personnalités. Nous en avions déjà parlé, cela risquerait de perturber votre audience qui aura du mal à comprendre qui vous êtes et votre message.

« Eh non, on ne peut pas plaire à tout le monde. »

Ensuite, quand on parle d’influence, on peut également parler d’importance. Il y a d’un côté l’audience qui va jouer un rôle important dans le développement de votre marque et les autres. Ça ne veut pas dire, non plus, qu’il faut négliger les profils d’audience plus petit.

Cependant, ce que vous souhaitez, c’est développer votre marque et votre chiffre d’affaires. Il est donc recommandé de mettre le focus sur ce qui est le plus important.

Enfin, il n’est néanmoins pas prohibé d’avoir plusieurs personas. Si vous êtes dans le cas où vous avez plusieurs types d’audiences précises et importantes, l’idéale est d’en faire des groupes et réaliser un persona pour chacun d’eux.

Par exemple, imaginons que votre entreprise fournit des services de télécommunications mobiles, vous êtes fortement susceptible d’avoir 2 personas. L’un représentatif du segment des particuliers et l’autre du segment des indépendants. On a ici 2 profils importants en terme d’influence, néanmoins qui n’ont pas le même style de vie, les mêmes objectifs et obstacles.

©Lady Ace Branding

Comment créer un persona?

Choisir un nom, un prénom agrémenté d’une jolie photo, le tout choisi au hasard, ne suffit pas pour créer un persona efficace.

« C’est le moment où vous allez devoir retrousser vos manches et chercher les informations qui vous aideront à définir son identité. »

1| Les réseaux sociaux et les forums

Profitez de ce terrain de jeux pour observer, comprendre et apprendre:

Vous l’aurez compris, les réseaux sociaux et les forums sont d’excellents points de collecte d’informations.

De cette façon, vous pourrez créer un persona des plus fidèles à votre audience cible.

2| Analyser la concurrence

Visitez leurs réseaux sociaux, leur blog, leur fiche google et débusquez les problèmes que rencontrent leurs clients et indirectement… les vôtres.

Voilà encore un bon moyen pour vous d’approfondir vos connaissances sur les personnes à qui vous souhaitez vous adresser.

3| Vos clients pour vous guider

Vous travaillez déjà avec eux et/ou ils font partie de votre communauté, il y a donc déjà une certaine complicité entre vous.

« Et si vous leur posiez des questions et leur demandiez leur avis? »

D’une part, cela montre que vous êtes à leur écoute et que vous vous sentez concerné par leurs problèmes. Et, d’un autre côté, que vous souhaitez offrir un meilleur service et que vous êtes capable de remise en question.

©Lady Ace Branding

4| Rassembler et analyser les données

Une fois vos recherches terminées, il est temps de tout rassembler et de vous pencher sur les résultats.

« Quels sont les caractéristiques communes de ces personnes? Quels sont les questions, les habitudes, les frustrations qui reviennent le plus?« 

Au plus vos recherches auront été fournies et organisées, au plus il vous sera facile d’uniformiser les informations sous les traits du persona.

5| Donner vie à son persona

« Comment on fait ça du coup? »

Selon les informations trouvées concernant votre audience idéale, définissez, tout d’abord, son genre. Ensuite, baptisez votre persona d’un nom, d’un prénom et définissez:

Afin de bien visualiser votre persona, je vous conseille de trouver une photo qui reflète sa personnalité. Ceci vous permettra de vous adresser à votre audience plus facilement. C’est comme si elle était devant vous, vous êtes dans le concret.

L’idéal est de réunir toutes ces informations sur une feuille A4. Celle-ci vous accompagnera vous, ou les membres de votre équipe, à chaque fois que vous travaillerez sur votre branding. Qu’il s’agisse de stratégie ou de création de contenus à l’attention de votre public.

©Lady Ace Branding

Le mot de la fin

Vous l’aurez donc compris, le persona est un outil primordial. Non seulement, pour visualiser qui est votre audience idéale de façon simple et efficace, mais aussi pour définir votre personnalité de marque et affiner votre communication.

Pour ceux qui le souhaitent, j’ai créé une fiche persona (cliquez ici) pour vous aider. Vous y trouverez une fiche qui recense toutes les informations importantes à prendre en compte et structurée de façon pratique. Et enfin, une fiche pré-complétée comme exemple pour vous aider.

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Lady Ace

Est-ce important de déposer sa marque?

Vous êtes au tout début de la création de votre entreprise et vous vous demandez:

« Est-ce important de déposer ma marque? ».

D’ailleurs, quels sont les avantages, quand et comment faire? Et la question qui vous brûle certainement les lèvres:

« Combien ça va me coûter? »

En effet, si vous souhaitez développer une marque à succès, il est crucial de mettre en place les bonnes protections au bon moment.

Dans cet article, je vais, en plus de vous détailler la marche à suivre, vous expliquer les pièges auxquels être attentif pour ne pas faire tout ça en vain.

©Antonio Visalli

Auprès de qui déposer ma marque?

Pour la Belgique, l’enregistrement se fait auprès du BOIP (Office Benelux de la Propriété Intellectuelle) dont le lien se trouve ici. En ce qui concerne nos compatriotes français, le dépôt se fait auprès de l’INPI (Institut National de la Protection Industrielle) dont le site officiel se trouve ici.

Attention que seul ces 2 organismes sont légitimes pour l’enregistrement de votre marque dans leur pays respectif. En effet, vous en trouverez d’autres qui vous proposeront ces services mais ce sont des arnaques.

« Vous voici déjà à l’abri d’une première déconvenue. »

Si vous souhaitez la liste complète des pays et de leur organisme de dépôt de marque c’est ici.

©Christian Wiediger

À quel moment est-ce utile de la déposer?

En général, il est conseillé de déposer votre marque le plus tôt possible, mais pourquoi?

Imaginez, vous trouvez un nom qui claque pour votre toute nouvelle entreprise. La suite logique, c’est de continuer votre stratégie de branding. C’est-à-dire définir une personnalité et une identité pour votre marque. Vous faites développer votre communication (achat du nom de domaine, logo, site web, flyer, etc.) et vous faites fabriquer vos produits.

Et là, mauvaise surprise, une autre marque concurrente utilise déjà le même nom ou quelque chose qui s’en rapproche. Ce qui crée, par conséquent, une confusion dans l’esprit de votre audience.

Vous pourriez également être dans le cas de figure où votre marque existe déjà depuis un moment lorsque cela vous arrive.

« Qu’allez-vous faire? »

Si vous perdez votre procès ou que vous ne trouvez pas de solution, c’est une grosse partie de votre investissement et de votre crédibilité auprès de vos clients qui part en fumée.

À contrario, si votre marque est déposée, vous êtes protégé. Et vous mettez toutes les chances de votre côté pour pouvoir demander l’interdiction de ce nom par la partie adverse.

Un peu comme avec les avocats, il est plus judicieux de faire le nécessaire avant pour éviter les ennuis après.

©Christian Wiediger

Les 6 avantages à déposer sa marque.

Enregistrer votre marque vous apportera les avantages suivants:

1| L’exclusivité

Comme expliqué dans l’exemple précédent, le certificat vous donne l’exclusivité sur l’utilisation de votre nom et de votre logo par rapport à un type de produits/services dans la limite de la zone géographique choisie.

En effet, si vous déposez votre marque pour la région européenne, vous n’avez pas l’exclusivité en dehors. Dans le cas où une marque concurrente utilise le même nom que vous, vous ne pourrez pas faire grand chose.

2| La rapidité d’action

Si un concurrent venait à créer un compte Instagram avec un nom similaire ou identique au vôtre, prouver à l’organisme que vous êtes le détenteur légal, grâce à votre certificat, va accélérer la procédure pour faire fermer cette page. Dans le cas inverse, il vous faudrait attendre qu’un jugement soit rendu. Et pendant ce temps là… vous perdez du temps.

3| Empêcher la confusion

En effet, si la ressemblance est trop proche de votre nom, de votre slogan, etc…, vous aurez plus de poids pour faire pencher la balance en votre faveur. Sans dépôt de marque, je vous rappel que vous n’avez pas l’exclusivité.

4| Empêcher les associations défavorables

En utilisant un nom trop similaire à votre marque renommée, l’audience pourrait faire une association des deux et transposer votre promesse à celle de la nouvelle marque.

La marque VIAGRA a empêché que le nom VIAGUARA ne soit utilisé pour une boisson énergétique au Brézil.

« Inutile de vous expliquer en quoi la confusion était trop grande.« 

5| Faire intervenir la douane

En cas de contrefaçon, vous pouvez faire intervenir la douane. Les marques de vêtements et de parfums sont plus concernées par ceci.

6| Les partenaires

Dans le cas où vous chercheriez des partenaires, cela valorise votre marque d’être protégée par un certificat. Car en bout de course, ils le sont eux aussi.

©Manuel Vincent

Combien ça coûte de déposer une marque?

Nous voici à la fameuse question tant attendue. Je vous sens un peu tendu ou c’est une idée?

Pour le Benelux, on compte 244€ HTVA pour une catégorie. Et comme presque rien n’est gratuit, si vous souhaitez ajouter des classes, il y aura des coûts supplémentaires.

Attention que la classe est la catégorie dans laquelle a été enregistré le produit/service. Imaginons que vous êtes une agence de photos pour animaux et que votre nom soit « CatStudio », votre catégorie est la « n°35 » à la classification de Nice. Si vous ne souhaitez pas qu’une marque de produits alimentaires ou de cosmétiques pour animaux s’en servent, il vous est possible de l’enregistrer, également, dans la classe « n°5 ».

Pour un dépôt qui s’étend à l’Union Européenne, comptez 850€ HTVA.

Le renouvellement pour le Benelux s’élève à 263€ HTVA. Un supplément de 135€ HTVA vous sera réclamé si vous dépassez la date de renouvellement.

« Attention que pendant ce laps de temps, votre marque n’est plus protégée. Soyez vigilant. »

Déposer une marque ne revient pas si cher que ça au final. Surtout, quand on sait que le certificat est valable 10 ans et les 6 avantages majeurs que ça apporte.

Si vous souhaitez passer le cap, notez que la 1ère procédure de dépôt s’effectue en 4 étapes et prend environ 3 mois pour être validée.

©Max Letek

En résumé

Il n’existe qu’un seul organisme par pays ou entité économique comme le BENELUX pour déposer sa marque. L’idéal est de l’enregistrer le plus tôt possible une fois que vous avez le nom de votre marque pour éviter que des concurrents ne prennent le même que vous. Ceci vous apportera plusieurs avantages non négligeables comme avoir l’exclusivité du nom sur un territoire défini. Et tout ça pour peu de frais.

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Lady Ace

Quelle est la structure pour rédiger une bonne histoire?

Dans cet article, je vais vous présenter la structure de base pour rédiger une bonne histoire. Ce qui n’est pas toujours évident comme exercice. Vous ne savez pas par où commencer, vous avez du mal à vous y mettre et une fois le contenu écrit, vous n’êtes pas certain que ça soit optimal.

Et pourtant, quand on souhaite attirer et accrocher son audience, il est important d’avoir un excellent Storytelling.

Pour ça, il est nécessaire de respecter les 3 actes et les 5 étapes qui constituent une histoire efficace.

©Mike Erskine

Le storytelling, qu’est-ce que c’est?

Pour rappel, le Storytelling c’est l’art de raconter des histoires à votre audience afin de lui faire passer un message.

On utilise des mots-clés pour stimuler l’imagination du public dans le but de:

« Le storytelling ce n’est pas raconter son histoire, ni l’histoire de sa marque.« 

Oui, je sais que je me répète… Cependant, et ce malgré mes explications dans d’autres articles et sur ma chaîne Youtube Lady Ace Branding, encore beaucoup de personnes me font des retours en pensant qu’il s’agit de raconter leur aventure et celle de leur marque.

©Nong V

Les 3 actes d’une histoire

Ces 3 actes qui peuvent sembler un peu strict sont toutefois très simples. De plus, ils vous offrent une très large marge de manoeuvre lors de laquelle vous pouvez faire preuve de créativité et d’originalité.

« Alors, laissez-vous aller à votre imagination. »

Le contexte

On ne démarre pas une histoire sans en avoir au préalable planté le décor. C’est ici que vous allez décrire l’univers dans lequel votre histoire se déroule et où on se trouve dans la vie de votre héros.

Quand on parle de présenter l’univers et de présenter le héros, vous n’êtes pas obligé d’écrire 300 pages à ce sujet. Quelques lignes peuvent suffire.

« À vous de voir ce qui sert votre Storytelling. »

Prenons Harry Potter de J.K.Rowling par exemple. Dans le tome 1, l’autrice nous plante le décor d’un jeune garçon, un peu différent, vivant dans une famille, certes un peu rude, néanmoins, jusque-là, rien de choquant.

L’action

C’est la fin du 1er acte, le narrateur (vous), nous place dans le feu de l’action. C’est le moment on l’on découvre l’aventure à laquelle notre héros va être confronté et qui lui permettra d’évoluer.

Reprenons notre exemple avec Harry Potter voulez-vous? Le jeune garçon reçoit une lettre mais pas n’importe comment. C’est un hiboux qui la lui délivre. Le 2ème acte commence.

La chute

Elle sonne la fin du 2ème acte et la fin de l’histoire. Le héros a bravé toutes les épreuves sur son chemin, ou pas, et reviens transformé. Il ne sera plus jamais tout à fait le même. Que ça soit en bien ou en mal, le voilà transformé.

Dans le cas d’Harry Potter, celui-ci est confronté une 1ère fois à Voldemort depuis le fameux jour où il a survécu. Une fois de plus, il s’en sort indemne. Il rentre dans sa famille de Moldus mais à partir de là, il ne sera plus jamais comme avant.

Dans le cas où vous vendez un produit ou un service, il est, en général, préférable qu’il en ressorte grandi ou vainqueur. Sinon, ça donnera une mauvaise image de votre marque.

À moins que votre message ait pour objectif de lui montrer ce qu’il risque en n’utilisant pas votre solution.

©Rostyslav Savchyn

Les 5 étapes pour une histoire pertinente

Maintenant que vous avez compris les 3 actes qui composent une bonne histoire, creusons un peu plus profondément afin de peaufiner la qualité et la crédibilité de votre Storytelling.

« Promis, ça sera facile. »

Vous ne terminerez pas cette étape la cervelle en bouillie avec le sentiment frustrant de ne jamais pouvoir y arriver.

1| Il était une fois… un jeune homme qui vivait dans une ville plutôt pauvre dont le passé industriel en avait, pourtant, fait la renommée. Il travaillait dur pendant des heures pour développer son entreprise afin de pouvoir vivre de sa passion.

2| Soudain… Alors qu’il venait de recevoir une énième mauvaise nouvelle, il trouva dans sa boîte mail un message très curieux qui l’invitait à une formation à 3 heures de route de chez lui.

3| Suite à ça… Il est stressé, bien qu’intéressé, car il ne sait pas comment s’y rendre à moindres frais.

3 Bis | Suite à ça… il pense, découragé, à ne pas y aller.

Expliquer qu’on peut en mettre autant qu’on veut sans exagérer.

4| Quand finalement… L’organisateur de l’évènement renvoie un mail avec des informations complémentaires pour se rendre facilement au dit évènement. Notre protagoniste, enthousiaste, arrive à cette formation qui va lui apporter des clés essentielles pour lui faire prospérer son entreprise.

5| Depuis… Au lieu de lutter seul à faire évoluer son entreprise, il a décidé d’investir en lui et en ses compétences. En plus d’investir dans des formations et d’intégrer une communauté d’entrepreneurs qui se soutiennent.

Simple et efficace, cette histoire pourrait être le Storytelling d’une entreprise qui vend des formations. Le spectateur va pouvoir s’identifier à ce héros, à ses difficultés et c’est ce qui va retenir son attention jusqu’à la fin. Celui-ci, vit l’histoire par procuration et comprend le rôle que vous proposez de jouer dans sa vie.

Il est donc crucial de mettre en scène votre marque dans l’histoire que vous allez raconter comme intervenant au succès du héros.

Dans cette histoire, on aurait aussi pu imaginer que les compagnies de train ne sont pas fiables. Votre compagnie, a contrario, démontre sa grande fiabilité dans ce Storytelling. Ce qui va permettre à notre personnage principal d’arriver à l’heure à cette formation et donc de pouvoir réaliser sa destinée.

©James Owen

Une histoire de déséquilibre bien équilibré

Une bonne histoire est donc composée de 3 actes majeurs durant lesquelles se déroulent les 5 étapes de l’histoire. On passe d’un équilibre de départ dans le 1er acte pour ensuite se diriger vers le déséquilibre dans le 2ème, là où l’action prend place. Il y a alors un élément déclencheur qui vient tout chambouler.

Ce qui tient notre cerveau reptilien en haleine, c’est la tension qui s’installe avec l’enchaînement de plusieurs péripéties.

« Bah oui, ça serait trop facile sinon. »

Ce moment de tension s’appelle le Climax.

Arrive enfin le dénouement de l’histoire, l’équilibre est rétabli mais le héros a changé à tout jamais. Attention que le Storytelling n’est intéressant que s’il montre un changement d’état.

« Quel intérêt sinon de raconter une histoire. »

©Lady Ace Branding

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5 caractéristiques pour rédiger une bonne histoire

C’est vrai ça comment font des écrivains comme J.K.Rowling, Tolkien, Stephen King ou encore des studios comme PIXAR pour rédiger de bonnes histoires qui nous tiennent en haleine? Pourquoi certaines nous font louper l’arrêt de bus et nous emmènent dans un univers imaginaire quand d’autres nous laissent complètement impassibles?

« Est-ce que ces gens sont dotés de super-pouvoirs magiques dont les moldus que nous sommes n’auraient pas conscience? »

Dans leur livre « Ces idées qui collent », Chip & Dan Heath nous partagent 5 caractéristiques essentielles pour rédiger une excellente histoire. Et c’est ce que je vous propose de découvrir tout de suite au travers d’exemples divers.

Et restez bien jusqu’au bout car une fois que nous aurons fait le tour de ces 5 caractéristiques, je ferai le lien avec votre storytelling de marque.

1| Un message simple

Dimanche dernier, c’était l’avant-première du nouveau film d’Ernest & Célestine. Sur le chemin vers le cinéma, j’indique à mon neveu que son papa et sa maman travaillent dans le building en face de nous. La question qui vient ensuite est la suivante: « Et toi loulou, tu veux faire quoi quand tu seras plus grand? »

Sa réponse est sans appel: « Comme maman et papa ».

Ma soeur, avec toute la bienveillance qui la caractérise, lui indique que de toute façon plus tard, il fera ce qu’il veut. Ce qui est beau, c’est qu’il s’agit justement du message abordé dans Ernest & Célestine – Voyage en Charabie.

Guillaume Lamarre nous le dit très clairement dans son livre « l’Art du Storytelling », l’ennemi numéro 1 du storyteller, c’est notre cerveau reptilien.

Programmé depuis des années pour nous garder en vie, c’est un fidèle chien de garde prêt à bondir sur quiconque tentera de nous conter une histoire qui ne tient pas la route, trop compliquée et/ou ennuyante.

Il est donc essentiel d’aller à l’essentiel.

« Que souhaitez-vous transmettre comme message à votre audience? »

https://www.youtube.com/watch?v=LV24pVT1v2o&t=37s

2| Une histoire surprenante

À quoi bon aller voir le prochain James Bond si on sait déjà ce qui va se passer?

« Bon d’accord, je suis honnête c’est aussi pour admirer le beau Daniel Craig. »

Mesdemoiselles et messieurs qui admirez aussi ce physique engageant, reprenons nos esprits.

En somme, lorsque l’on va voir un film c’est pour satisfaire notre cerveau reptilien qui est un grand curieux. En plus d’avoir notre petite dose de tension générée par l’action et le soulagement du dénouement.

Rappelez-vous les fois où vous vous êtes mordu les doigts, tortillés sur le canapé en pensant que le héros de l’histoire allait peut-être mourir. Rappelez-vous ce sentiment d’apaisement lorsque vous réalisez qu’il est enfin sorti d’affaire.

« Mais, comment surprendre votre audience? »

Est récemment sortie sur Netflix la série « Mercredi Addams«  dont l’intrigue se déroule dans sa nouvelle école. On a d’un côté une jeune fille qui agit comme si elle s’en fichait que les gens ne l’aiment pas, de l’autre des secrets et un monstre meurtrier.

Dans cette série, j’avoue avoir savouré le fait d’être menée en bateau du début à la fin. Développer mes théories et les voir validée et/ou invalidée m’ont procuré beaucoup de plaisir.

Et enfin, je trépignais d’impatience à l’idée de voir l’épisode suivant. Dans le trailer, Mercredi dira d’ailleurs sur un ton complice: « Je sais que le suspense vous tue ». On vient vraiment vous titiller par là où vous péchez.

Attention que, selon David Mamet, pour ne pas décevoir votre audience, il est important de lui montrer qu’elle a eu tort et pourquoi. En effet, lorsqu’on voit la fin de la série « Lost« , on peut regretter d’avoir perdu son temps à la regarder et cela génère un sentiment d’escroquerie. Difficile après ça de capter de nouveau l’attention de votre public.

En parlant d’attention, il existe une méthode nommée AIDA, pour attirer l’attention et engager votre audience. Je vous en parlerai dans une future vidéo afin de garder le suspens.

©Tom Hills

3| Un récit concret

Vous vous souvenez du chien de garde dont je vous parlais tout à l’heure, votre cerveau reptilien? En plus de veiller à notre survie, d’être drogué à la curiosité et au suspense, c’est un gros égocentrique.

« Décidément, il a tout pour plaire celui-là! »

Avant de vous lancer dans l’écriture de votre récit, posez-vous les questions suivantes: « À quoi mon audience est-elle sensible? Quel est son besoin? ».

Le storytelling a donc pour mission de raconter l’histoire de votre audience et la votre. En parlant de celle-ci, vous captez l’attention de son cerveau reptilien qui va tout de suite se sentir concerné.

Même s’il est de rigueur que votre récit soit concret et précis, inutile de noyer votre audience sous une tonne de détails.

Le fait d’être concret va permettre à votre public de facilement se représenter la scène mentalement. C’est ce qui va l’aider à se projeter.

Et enfin, donner des détails de façon sporadique, tout en insistant sur ce qui est important, l’aidera à assimiler l’information et à rester accroché à l’histoire.

4| Une aventure crédible

Raconter une histoire implique un contrat entre le storytelleur et son public.

« Mais quel est ce contrat et surtout qu’est-ce que ça implique? »

Fervente amatrice d’histoire avec un grand « H », surtout concernant celle de Grande Bretagne, j’ai attendu le film « Spencer » avec une certaine impatience. Regarder cette « oeuvre » jusqu’au bout, fut, pour moi, un calvaire. Toutefois nécessaire pour émettre une critique pertinente.

Personnellement, je n’ai pas souvent trouvé Kristen Stewart juste dans le rôle de l’ancienne Princesse de Galles. Ce qui m’a le plus dérangée ce sont les visions qu’elle a d’Anne Boleyn (seconde épouse d’Henri VIII), en plus de son attitude ultra-dépressive. Lorsque l’on voit la bande-annonce et le style du film, on s’attend à un biopic relativement fidèle sur la princesse des coeurs. Et non, a une interprétation plus que farfelue et très malaisante sur ce qu’a été sa vie parmi la famille Royale Britannique.

« Naomi Watts ou encore Elizabeth Debicki m’ont plus convaincue ainsi que le film et la série où elles apparaissent. »

Quand on raconte une histoire, il faut donc être crédible.

« C’est ça, le fameux contrat. »

Faute de quoi, le cerveau reptilien se met en alerte et décroche complètement. Il semblerait que notre chien de garde ait flairé l’arnaque sur ce coup-ci.

Dans l’exemple ci-dessus, l’univers, le comportement et les décisions des personnages ne sont pas crédibles. La bande-annonce nous laisse croire qu’il s’agira d’un biopic. Et donc, d’un film proche de la vie de la princesse à cette époque. Quelle désillusion de voir, dans ce contexte, des scènes presque dignes de Conjuring.

©British GQ

5| Une histoire émouvante

Transmettre des émotions chez une personne, c’est réussir à créer un lien intime et particulier avec elle. Ce qui vous donne plus de poids et de crédibilité à ses yeux, en plus de lui laisser un souvenir indélébile. D’où l’importance de raconter des histoires émouvantes.

Pour réussir ce tour de passe-passe, il est nécessaire d’être à l’écoute de son entourage, d’observer le monde qui nous entoure et de faire preuve de beaucoup d’empathie envers son prochain. Mais comme le dit si bien Guillaume Lamarre: « C’est la clé du Storytelling ».

Mercredi Addams se voit contrainte de partager sa chambre avec une autre étudiante et de participer aux activités de sa nouvelle école. Une série d’aventures et d’émotions qui marqueront l’évolution du personnage mais pas que… Cette nouvelle Mercredi a réussi à me convaincre et me toucher au point que j’espère voir un jour une saison 2.

©Dmitry Ratushny

En conclusion

L’histoire, le Storytelling d’une marque se raconte non seulement au travers de ses contenus écrits mais aussi au travers de toutes les expériences vécues avec elle. Ce que la marque raconte, c’est SA promesse.

Faites en sorte que votre histoire en vaille la peine et veillez à rester SIMPLE, SURPRENANT, CONCRET, CRÉDIBLE ET ÉMOUVANT.

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De mon côté, je vous retrouve très bientôt dans un nouvel article sur le branding.

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Logo, comment ne pas merder les relations clients?

Vous avez rendez-vous avec un prospect pour donner vie à sa marque et développer son projet.

Dans l’excitation de l’action, vous ne vous demandez pas: « Qu’est-ce qui pourrait bien mal se passer? ». En effet, les astres sont alignés, le soleil brille, les oiseaux chantent.

Et pourtant, à la fin de la réunion, la relation avec le client ne semble pas au beau fixe.

Vous avez la désagréable sensation de ne pas avoir mis le client en confiance, de ne pas avoir satisfait ses attentes. Bref, ne pas en avoir fait assez ou assez bien pour lui.

Quand certains n’iront pas plus loin dans votre collaboration par manque de confiance, un sentiment tout à fait légitime. D’autres, par manque de connaissances dans le domaine ou de temps pour trouver un autre prestataire, continuerons l’aventure avec vous. Malgré vos efforts, souvent les problèmes vont continuer à s’accumuler et le résultat final ne convaincra personne.

« Comment avez-vous pu en arriver là? Qu’est-ce qui a bien pu merder dans votre relation client? Et surtout, comment éviter que ça vous arrive à nouveau? »

C’est ce que je vous propose de découvrir tout de suite dans cet article.

Entrepreneur, je m’adresse à vous aussi. Même si la relation client est observée du côté du prestataire, cet article vous aidera à mieux choisir les personnes avec qui vous collaborez pour la création de votre marque.

©Lady Ace Factory

1| L’écoute active pour renforcer la relation client

« Êtes-vous déjà allé à un rendez-vous pour un projet pendant lequel la personne en face ne cesse de vous interrompre toutes les deux minutes?« 

Mon Dieu que c’est irritant. Vous n’arrivez pas à développer vos exemples, ni vos arguments que, tout de suite, la personne vous emmène dans une autre direction. Vous sortez inévitablement frustrer à mort avec la sensation de ne pas avoir été écouté et considéré.

Lorsque l’on souhaite développer une bonne relation avec son client, une des premières choses à faire est: ECOUTER.

J’insiste sur développer car une relation, c’est quelque chose qui prend du temps, qui se nourrit et qui s’entretient.

Si vous avez peur d’oublier des points importants ou des idées qui vous viennent à l’esprit, prenez des notes. Vous envoyez déjà un premier signal positif à votre interlocuteur.

« Vous avez de l’intérêt pour son projet. »

En réunion, on n’est pas là pour écrire un roman. Qui plus est, vous devrez être capable d’écouter votre prospect, passionné par son projet, en même temps que vous effectuez votre prise de notes. Petite astuce afin d’être le plus efficace possible: servez-vous de mots-clés.

Si vous êtes au téléphone ou en visio, il y a des chances que la personne ne vous voit pas écrire. Situation à laquelle, nous avons souvent été confronté ces derniers temps. Demandez une petite pause à votre client, le temps de vous permettre de finir une note. C’est une façon détournée de pouvoir lui témoigner votre intérêt.

Ensuite, reformuler les propos de vos prospects. Cette technique a, avant tout, pour but de vous assurer de la bonne compréhension des demandes de la personne en face. Néanmoins, elle témoigne par la même occasion votre intérêt et que vous êtes à l’écoute.

Pour finir, soyez bien préparé à la réunion. Dans le cas contraire votre stress pourrait se ressentir, voir vous donner une attitude fermée. Ce qui ne va pas rassurer votre futur client pour s’investir dans votre collaboration.

©Lady Ace Factory

2| Poser les bonnes questions

« C‘est quoi les bonnes questions à poser à ses clients?« 

Pour ce faire, il est essentiel d’avoir des connaissances en stratégie de branding. Pourquoi, tout simplement car vous devez avoir conscience de ce qui se joue en arrière-plan lorsque la marque communique. Même si il ne s’agit que de la simple création d’un logo. Chaque point de contact transmet un message et il est impératif que celui-ci soit juste pour la marque.

Si vous avez écouté votre client, sans le couper, des idées et des questions vous viendront naturellement. Une fois que celui-ci à terminé, profitez-en pour les poser. En plus de vous permettre d’y voir plus clair dans la direction à donner au projet, vous allez nourrir la relation naissante avec votre client. D’ailleurs, dans ces moments-là, on sent avec joie que la personne se détend, devient plus familière et souriante.

C’est un signe positif. Celui-ci vous sent investi et inspiré.

©Lady Ace Factory

3| Toujours penser de façon stratégique

Sexo Quiz Tour est un projet imaginé par une sexologue désireuse de faire découvrir la sexualité de façon ludique aux jeunes âgés entre 18-30 ans.

Rien que dans cette phrase on peut extraire plusieurs informations très importantes.

Dans un article précédent, je vous avais invité à connaître la position que votre marque, ou que celle que vous créez, souhaite adopter vis-à-vis de son audience. Ici, il s’agît d’une professionnelle reconnue qui représente la sagesse et le savoir. Dans la relation client, sa position se rapproche de celle du sage. Ce qui vient renforcer mon idée, c’est son désir de faire découvrir.

La nature de son projet « un quiz » et le déroulé de celui-ci « ludique », me font penser que la marque a aussi une facette « fun ». L’amuseur est un archétype qui provoque l’engagement émotionnel avec comme conséquence de réveiller les esprits endormis.

Ma stratégie, développer une marque qui reflète d’une part le côté sérieux du sujet abordé et du rôle adopté par celle qui la représente. Pour ensuite, l’enrichir d’une facette drôle, légère et un chouïa décalée.

Vous ne créez pas juste un logo: « Vous donnez vie à un projet, du sens à une marque ».

À cette étape, votre futur client sent que:

Même elles ne sont pas toutes justes ou à peaufiner, vous l’avez rassuré.

©Lady Ace Factory

4| Valider chaque étape pour garder une bonne relation.

Lorsqu’on travaille sur un projet, il est facile de se laisser emporter par:

Le souci, c’est que vous risquez de vous écarter de la demande et des attentes clients. Dans ces cas-là, la frustration se fait des 2 côtés.

Le client, de son côté, se sent incompris et va stresser parce que vous n’êtes pas sur la bonne voie. Et vous, parce que vous devrez jeter une partie ou tout le travail à la poubelle.

Faites valider régulièrement le projet au client. En plus d’être rassuré, celui-ci se sentira investi dans la collaboration et repartira avec un sentiment de satisfaction plus grand. Et à la fin, vous aussi.

©Lady Ace Factory

5| Ne pas prendre les feedbacks de façon personnelle

Une fois, une cliente m’a dit: « Je n’aime pas du tout ».

Il est évident que c’est quelque chose qui n’est jamais agréable à entendre mais qu’il faut s’attendre à recevoir, un jour, en pleine figure.

« À votre avis, comment ai-je réagis? »

Même si je ne partageais pas l’avis de la personne, sur le moment, j’ai rangé mon amour-propre au placard et je suis passée en mode détective.

Tout d’abord, il est important de comprendre:

Au final, vous réaliserez que le travail n’est pas, forcément, mal fait. C’est juste qu’il ne renvoie, peut-être pas, le bon message. Et parfois, c’est aussi subjectif, une question de goût et de couleurs.

Quand vous êtes dans la remise en question, cela permet 2 choses:

En plus de garder une bonne relation avec votre client, vous seriez surpris de ce qu’il peut faire ressortir sur le projet. Que ça soit négatif ou positif. Tout d’abord, parce qu’il n’a pas le même regard que vous sur le sujet et ensuite, parce que c’est son projet et qu’il le connait mieux que vous. Faites lui donc confiance.

©Lady Ace Factory

6| Lâcher prise sur les choix du client pour le bien de la relation.

Dernier conseil pour finir cet article en beauté: « Quoi qu’il arrive n’oubliez pas que la décision finale appartient au(x) client(s) ».

En cas d’avis divergant, il est important que chacun expose ses arguments. S’il se trouve que vous avez raison, que ses explications ne tiennent pas la route et que vous l’avez mis en garde concernant les risques, il est possible que votre client persiste dans son choix contre-productif. Lâchez prise. Il ne s’agit pas de votre projet et ce sont ses responsabilités. Vous avez pris les vôtres en lui communiquant votre avis

A la fin, celui-ci vous sera reconnaissant pour le respect dont vous faites preuve à l’égard de ses décisions et ensuite, en cas de souci, il se rendra compte de la justesse de vos propos. Ce qui l’incitera, dans tous les cas à revenir chez vous.

Exception faites, si vous, vous ne voulez plus de lui.

©Lady Ace Factory

En résumé

La relation client est quelque chose qui se construit et s’entretient de la 1ère rencontre, en passant par toutes les étapes de la collaboration, voir même une fois le projet terminé.

C’est pour cela qu’il est important d’adopter un comportement professionnel qui rassure et inspire confiance.

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Personal Branding, pourquoi ne pas utiliser son VRAI NOM?

Dans cet article, nous allons voir quels sont les risques sur le fait d’utiliser son vrai nom pour son personal branding.

Histoire de bien faire les choses, nous verrons, tout d’abord, ce qu’est le personal branding.

Par la suite, et avant de rentrer dans le vif du sujet, nous déconstruirons quelques idées reçues sur l’emploi de son vrai nom lorsqu’on développe son personal. Pourquoi il est intéressant ou risquer de s’en servir au travers d’exemples d’entrepreneurs célèbres.

Et pour ceux qui restent jusqu’à la fin, je vous livrerai les raisons derrière mon choix d’utiliser un pseudo pour mes entreprises.

©Jo Malone London

Le personal Branding, qu’est-ce que c’est?

Le personal branding est un processus qui vise à mettre une personne, qu’importe son statut, en avant par le biais de la communication.

Les atouts mis en avant sont:

L’intérêt, atteindre ses objectifs personnels. Que ça soit en matière d’évolution de carrière ou dans le développement de sa propre entreprise.

Les étudiants ne sont pas en reste. En effet, arrivé à un certain stade de la vie, pouvoir se rendre séduisant et irrésistible est vital pour s’assurer de trouver son 1er emploi.

Si vous souhaitez en savoir plus sur la différence entre le business branding et le personal branding, c’est par ici.

©Jo Malone London

Quelques idées reçues sur le fait d’utiliser son nom propre

« Utiliser son vrai nom, ça fait plus PRO », « Ça renvoie un gage de sincérité et d’authenticité ».

C’est ce que j’estime être des fausses croyances que j’ai encore récemment entendues.

« Pourquoi et en quoi utiliser son vrai nom fait-il plus pro? »

Si quelqu’un peut m’expliquer la logique derrière cette idée, il est le bienvenu. Personnellement, j’en suis incapable. Par contre, ce que je sais, c’est que votre nom n’a aucun SUPER pouvoir. Votre nom est juste un nom et ce qui permettra de l’associer à cette idée de professionnalisme c’est la mise en place d’une stratégie de branding efficace. Il en va de même si vous utilisez un pseudo ou un nom d’entreprise.

Donc, non, utiliser son vrai nom ne fait pas plus PRO.

« Encore une fois, en quoi cela est-il un gage de sincérité et d’authenticité? »

Selon moi, le seul moyen d’associer à son nom, son pseudo ou le nom de son entreprise cette idée (d’authenticité), c’est tout d’abord de l’être.

Ensuite, cela repose à nouveau sur une bonne stratégie et une bonne communication.

Il y a aussi la capacité de la personne ou de l’entreprise à rassurer ses clients quant à ses intentions.

Et enfin, afficher son vrai nom n’est pas le seul moyen de témoigner de sa sincérité et de son authenticité.

Par exemple, être fidèle à ses valeurs, c’est une très bonne façon d’y arriver.

©Jo Malone

Dans quels cas est-il nécessaire de l’utiliser?

Même s’il existe des inconvénients à utiliser son vrai nom pour son personal branding, dans certains cas, c’est recommandé, voire obligatoire.

Vous postulez pour un emploi ou un stage? Peu importe. L’employeur a besoin de connaître votre identité réelle. Cela permet de savoir à qui on s’adresse vraiment et que vous n’êtes pas un imposteur. Et surtout, de vous identifier sur le plan administratif.

« Et puis, vous imaginez une équipe avec Brandon du Bronx, Petite Fée Pixie, Panthère et le meilleur pour la fin… El Poupousse? »

Pour la confidence, le dernier surnom cité, c’est celui que je donne à mon chat. Aha.

Bref, on n’est pas dans la Casa de Papel, vous n’avez pas d’intérêt à cacher votre identité derrière un nom de ville ou autre. Et si tout le monde fait ça, cela va générer le chaos au sein de l’entreprise et un climat d’insécurité induit par le manque de transparence entre les personnes.

©Sissy Mua

« Ah ouais? Et pourquoi pour un business ça fonctionne alors? »

Prenons l’influenceuse Sissy Mua, par exemple, dont le vrai nom est Célia Léo. Elle a d’abord développé son personal branding sous ce pseudonyme et ensuite son entreprise avec le nom TRAINSWEATEAT. Au-delà du fait de juste s’identifier comme Sissy Mua, on la voit au travers de ses vidéos nous faire part de ses valeurs, ses opinions et ses conseils. Même si on ne connaît pas ça véritable identité à la base, on sait à qui on s’adresse car elle nous dévoile sa personnalité à chaque fois qu’elle communique. Dans le cadre d’un emploi en entreprise, on n’a pas le temps, ni d’intérêt à en faire autant. En tant qu’employé cela n’apporte rien, qui plus est, il n’est pas nécessaire de vouloir conserver un semblant de vie privée au même titre que quelqu’un susceptible d’être une personnalité publique.

©Jo Loves

Quels sont les risques à utiliser son vrai nom?

Comme je viens de l’évoquer dans le point précédent, l’un des inconvénients à dévoiler son vrai nom, c’est de perdre l’anonymat et donc sa vie privée. Parce que vouloir partager sa passion au monde et aider les autres, ça ne veut pas dire devoir tout donner de soi.

Même si cette raison peut sembler être la principale au fait de préférer un pseudo ou un nom de société, il y en a quelques autres tout aussi fondamentales.

Tout d’abord, il se peut que votre nom soit compliqué ou que quelqu’un avec une notoriété déjà bien en place possède le même nom que vous. Bon on est d’accord, ce cas de figure est plutôt rare.

Autre situation, si ça ne se passe pas bien pour votre entreprise, cela pourrait vous suivre sur le long terme. Dans le cas où vous êtes un business man ou woman, ne pas utiliser votre vrai nom vous donne, justement, cet avantage d’entreprendre plusieurs projets en diminuant les risques d’impact négatif sur votre propre image si cela ne fonctionne pas.

©Jo Loves

L’histoire de Jo Malone

Enfin, le plus intéressant pour la fin, une petite histoire.

Dans les années 1994, une jeune Anglaise talentueuse décide de créer une marque de parfums qui portera son vrai nom: Jo Malone London. C’est un tel succès que celle-ci se voit proposer une offre par la maison Estée Lauder qui l’aidera à faire connaître son entreprise sur le plan mondial.

À la suite d’un cancer du sein, Jo décide de quitter son entreprise et de se consacrer à autre chose. Et ce malgré les mises en garde de ses proches quant aux regrets qu’elle pourrait avoir. Au-delà des clauses de contrats stipulants qu’elle ne pourra plus créer d’entreprise dans le milieu cosmétique pour les 5 années à venir, celle-ci renonce à son nom. En effet, il est associé à la marque qu’elle vient de laisser derrière elle.

Il ne lui faudra pas attendre des années avant de réaliser son erreur et le temps lui a semblé bien long avant de pouvoir se lancer à nouveau dans ce qui la passionne le plus, la parfumerie. Cependant, lorsque le moment tant attendu est enfin arrivé, la question du nom de la future marque s’est posée. C’est son fils, à cette période encore petit, qui lui est venu en aide en proposant ce qui est aujourd’hui la marque Jo Loves.

Au travers de cette histoire, on réalise 2 points importants. Si vous avez l’intention de revendre votre entreprise dans le futur, il est peut-être préférable de ne pas lui donner votre nom, votre identité. Et enfin, une fois l’entreprise revendue, vous perdez définitivement la possibilité de l’exploiter dans un autre projet.

©Lady Ace Factory

Pourquoi Lady Ace?

Arrivé jusqu’ici, vous vous demandez peut-être ce qu’il en est de l’auteure de tous ces articles et du choix de son pseudo à la base du nom de ses 2 entreprises interconnectées.

« Il est peut-être temps de vous en dire un peu plus à ce sujet. »

Tout d’abord, mon vrai nom ne me semblait pas très séduisant par rapport à la vision que j’avais pour mon projet. Et pour finir, j’apprécie de garder mon jardin secret.

Lorsque j’ai lancé mon activité, j’ai commencé par des cartes de visite bien que je n’aie pas de nom d’entreprise. Ces cartes de visite étaient constituées de 4 personnages différents représentant les meilleurs atouts d’un jeu de cartes classiques et pour lesquels j’avais défini un nom. Lady Ace en faisait partie. Originaire du pays noir, j’avais envie d’associer à mon nom d’entreprise cette idée de manufacture. Après un brainstorming acharné où toutes sortes de nom ont fusé, l’évidence s’est imposée. Tout était là, Lady Ace Factory.

©Jo Loves

En bref:

Utiliser son vrai nom pour son entreprise n’est pas déconseillé, ni forcément un mauvais choix. Tout dépend de la vision que vous avez pour votre projet. Alors, réfléchissez-y bien avant de vous décider.

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De mon côté, je vous retrouve très bientôt dans un nouvel article sur le branding.

En attendant, je compte sur vous pour vous démarquer et vous faire remarquer!

Lady Ace

3 tips pour créer un excellent logo

Dans cet article, je vous propose de découvrir 3 astuces utiles pour créer un excellent logo.

Comme je vous en avais parlé précédemment, ce ne sont pas les seuls éléments à prendre en compte pour avoir une identité professionnelle et efficace. C’est pourquoi, je vous invite à lire, aussi, mon autre article sur le sujet « 4 tips pour créer un bon logo ».

Ici, vous apprendrez:

Afin d’illustrer mes propos, j’utiliserai l’exemple d’un artiste dont vous ne vous attendez sûrement pas à retrouver ici. Alors, restez jusqu’au bout car il se pourrait bien que vous partiez d’ici plus érudit.

©Pauline Loroy

1| Recherche

Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de regarder une oeuvre, un logo avec admiration et de vous être demandé: « Mais où est-ce que cette personne a été cherché tout ça? »

La réponse est simple: dans son cerveau. Cependant, pour faire preuve d’imagination et de créativité, il est important de se nourrir intellectuellement.

« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. » – Lavoisier

Qu’importent vos centres d’intérêt, votre cerveau va collecter des données, créer des connexions. C’est sur cette base que l’on peut développer des idées et des concepts originaux.

Rechercher efficacement

Avant de vous lancer dans la création, que vous soyez créatifs ou entrepreneurs, faites un maximum de recherches. Il n’est pas anormal que celles-ci prennent quelques jours, voir 1 semaine. En effet, votre cerveau a besoin de temps pour s’imprégner de ce qu’il a vu. Celle-ci peut également se prolonger pendant la période de création si vous en sentez encore le besoin.

Tout d’abord, il est important de maîtriser le sujet sur lequel vous travaillez pour comprendre ce qui peut être fait ou non. En effet, il serait dommage et dommageable que le logo ne soit pas pertinent par rapport à ce qu’il est supposé représenter. De plus, maîtriser votre sujet peut vous donner des idées.

C’est, également, l’occasion de voir ce qui a déjà été proposé d’un côté, par vos concurrents. Faites un benchmark, par exemple. Et enfin, c’est l’occasion de voir ce que d’autres designers proposent et leur façon de travailler.

N’oubliez jamais que le monde qui vous entoure est une source d’inspiration. Ouvrez-vous à d’autres sources que celles trouvées sur internet.

Plus vous étofferez vos recherches, plus vous allez trouver des idées et de qualité.

©Orelsan

Orelsan c’est un nom qui ne m’était pas inconnu, mais sans plus. D’ailleurs, le rap j’aime bien mais vraiment quelques artistes seulement. Il se trouve que son frère, Clément Cotentin, a réaliser un reportage à son sujet. D’ailleurs, à force d’en entendre parler, ça a littéralement piqué ma curiosité.

Il m’a fait penser à un enfant de par sa sensibilité, sa candeur et son apparente insouciance. Et pourtant, c’est aussi quelqu’un de cash, qui manie des sujets sensibles avec des mots bien pensés et choisis. En bref, j’ai adoré le découvrir lui et sa musique.

« Mais pourquoi elle nous parle de ce mec d’abord? »

Comme tous les artistes quand il s’agit de création, Orelsan fait face aux mêmes schémas. Le besoin de se nourrir et de faire des recherches. Dans ce documentaire très intéressant, que je vous recommande, on voit qu’il prend énormément de notes. Qui plus est, elles sont triées, à un moment, par sujet. C’est ça qui lui permet d’avoir une base de réflexion.

Comme lui, n’attendez pas d’avoir un projet dans les mains pour vous constituer une bibliothèque d’inspiration.

©Nicolás Pinilla

2| Organiser des sprints

Maintenant que vous avez fait tout le travail de recherche, vous pouvez enfin passer à la création.

Ça me rappelle la 1 ère fois où j’ai voulu mettre en couleur un mur. Mon père, ce rabat-joie, m’a tendu le tape et m’en a fait mettre le long des plaintes et du plafond. Quelle plaie. En fait, moi je voulais juste peindre, bon sang. Ce jour-là, j’ai appris que le travail bien fait nécessitait de la préparation.

« Trêve de blabla, passons à la création. »

D’ailleurs, une super-technique est de vous fixer un délai (1h) durant lequel vous allez tenter de poser sur papier, à l’aide d’un crayon, un maximum d’idées.

Les avantages:

Si vous pensez ne pas avoir eu assez de temps ou d’idées suffisamment qualitatives, sortez, prenez l’air mais faites autres chose. Le recul est essentiel pour affiner ses idées ou en trouver de nouvelles. Après quoi, recommencer un sprint au besoin.

Une fois que vous êtes content de votre production, sélectionnez les idées que vous estimez être les plus pertinentes et affinez-les.

©Charles Deluvio

3| Critique du logo

Lorsque vous avez fini et que vous vous estimez content de votre travail. Sortez, prenez l’air, faites autres chose.

« Quoi? Encore? C’est ça le travail de créatif, partir toutes les 5 mins? »

Le travail de création implique beaucoup de recherches, de réflexion et de créativité. Prendre régulièrement du recul vous permettra d’élargir votre champ de vision et de réévaluer votre travail. C’est de cette façon que vous allez éviter des problèmes que vous n’auriez pas envisagés à force d’être trop focus dans votre travail.

Si fixer des périodes de sprint est nécessaire pour éviter que le mental ne prenne le dessus et vous bride, travailler constamment dans le rush ne vous apportera que des soucis.

« Croyez-en mon expérience. »

Critique constructive de logos

Bref, une fois cette nouvelle période de relâchement et de réflexion faite, c’est le moment d’avoir un regard critique sur votre production afin de présenter vos meilleures idées au(x) client(s). Et si vous êtes entrepreneurs, garder les meilleurs à vos yeux.

Saviez-vous que dans « Montre jamais ça à personne », on voit que 80% de la production d’Orelsan n’est pas retenue car estimée comme pas assez qualitative. Donc si vous jetez beaucoup, c’est tout à fait normal. Pas de panique.

Tout d’abord, expliqué tout haut ce que vous voyez, les formes, les couleurs, etc.

C’est le moment d’évaluer ce qui fonctionne, ce qui doit être amélioré et surtout d’expliquer pourquoi. Mettre des mots sur les choses vous permet de prendre conscience de ce qui se joue au niveau de votre logo mais aussi au niveau de l’identité visuelle complète. Il en va de la pérennité de votre entreprise.

©Kelly Sikkema

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Lady Ace